Corpus # 1

Cie Alfred Alerte


Energies et présences, explorations de sons, danse de robe rouge libre, ancrée et légère.

Une plongée dans l’imaginaire portée par le dialogue entre les instruments et les corps toujours en éveil.

” Telles des notes sur une portée, elle surgit d’entre les lignes.

Avec l’énergie d’une flammèche, elle virevolte et se cogne.

La fugacité de son geste laisse de brèves empreintes qui s’échappent vers la lumière.

Le corps s’arque, se débat, vacille dans une frénésie éperdue.

Eux, ils sont là, présents, avec la puissance et la régularité d’un ostinato.

Elle, elle s’amarre, s’accroche à ce cadre, à ces deux racines pour, vertèbre après vertèbre, ériger sa colonne, trouver son axe, créer sa verticalité.

Eux, canalisent le flux tout en prenant garde de bien laisser émerger l’élan, le jaillissement.

Ne jamais tarir la source.

Ces trois êtres en mouvement ne font alors plus qu’un.

Le son les relie et dans un même souffle, ils cherchent une harmonie, signe d’un possible renouveau.”

Eliette Macharam

Crédits

Chorégraphie : Alfred Alerte

Interprétation : Alfred Alerte, Florine Icart, Alain Mignon

Musique live et composition : Alain Mignon

Création lumières : Hervé Bontemps

Production : Cie Alfred Alerte, Association ADJAC

Résidences de création : L’Abbaye de Corbigny, La Bergerie de Soffin

Avec le soutien de la Cie Les alentours rêveurs et de l’Abéïcité / Abbaye de Corbigny

Photographies : Carlos Ania

Captation et montage vidéo : Jean-Christophe et Héléna Boucher

Spectacle créé le samedi 28 juillet 2018 à 20h30 à la Bergerie de Soffin dans le cadre du 14e festival Chemins des Arts.

La recherche de soi, de son rythme intérieur, de son identité corporelle passe par la découverte de ce qui nous relie aux autres.

Un nouveau mouvement naît de deux sources : le dedans et le dehors.

Rencontrer l’autre par le regard, le contact, le geste, le son.

La danse qui fédère les énergies.

Les passeurs de savoirs, de valeurs, d’imaginaire, les guérisseurs de l’âme.​

“Dans la forêt des langages, les artistes sculptent le corps, la voix, le monde sonore et visuel.

Les frontières sont poreuses et les univers se mêlent.

De cet enchevêtrement, ce réseau complexe, révélateur d’un monde multiple et foisonnant, se détachent alors des intersections, des combinaisons pour inventer un espace singulier.

Un espace de jeu infini où l’on peut découvrir ce que devient le sensible entre les mains des uns et des autres.”

Eliette Macharam