Slide plateau extérieur de la Bergerie de Soffin lors de la présentation d'un spectacle Histoires d’un lieu

À l’origine : un bâtiment agricole en ruines dans un village de quarante âmes au milieu de nulle part… Le toit s’est effondré. La pluie coule sur les bottes de paille. Vingt ans plus tard, la Bergerie de Soffin accueille chaque année des centaines de spectateurs, de stagiaires et d’artistes. Entre les deux, quelques tonnes de sable et de chaux… et l’utopie contagieuse d’un homme convaincu que l’art peut redonner vie à un territoire perdu.

« Ça fait quinze ans qu’on connaît la Bergerie, parce que mon mari, il a enlevé le foin et la vieille paille. Je ne sais plus comment on a commencé à les fréquenter pour de bon… Peut-être qu’on est venus pour un apéritif un jour. Eux, ils sont venus au comice de Brinon. On a été au premier festival. Et puis voilà, ça s’est enchaîné… »

Danièle

« Un jour, j’ai vu le panneau près de l’église et j’ai demandé ce que c’était. Alors mon frère m’a raconté qu’il y avait un danseur professionnel qui avait fait le tour du monde, qui avait racheté la grange à Rameau et qui faisait des spectacles. Du coup, je suis venu, je me suis présenté. On a bu un café, comme si on s’était toujours connus. Et puis on est devenus bons copains. C’est comme ça que j’ai décidé d’offrir mon camion à la Bergerie… »

Gilbert