Artistes et techniciens de la Cie Alfred Alerte

LE BINOME DE CHOREGRAPHES

ALFRED ALERTE

Formé au SERMAC à Fort-de-France puis chez Maurice BEJART en Belgique (Ecole Mudra) et au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, il est interprète chez Christiane BLAISE pendant plus de 10 ans (1993-2005).

Au cours de sa carrière d’interprète il a dansé pour Myriam HERVE-GIL, Emmanuelle VO-DINH, Jérome THOMAS, Faizal ZEGHOUDI, Charles CRE-ANGE, Patrick LE DOARE, Jany JEREMIE, Christine MARNEFFE, Marceline LARTIGUE, Brigitte ASSELINEAU, Anne YOREN, Suzanne COTTO, Irène TASSEMBEDO, Jean-Michel RIBES, Josette BAIZ et Mathilde MONNIER.

Alfred fonde sa propre compagnie en 1990.

De la danse à la chorégraphie, de l’interprétation à l’écriture, il a créé plus d’une trentaine de pièces depuis la fondation de sa compagnie.

Le désir de complémentarité entre les disciplines, la stimulation de l’imaginaire et la gestion des contraintes sous-tendent l’ensemble de ses travaux.

Parallèlement à son chemin de danseur interprète et de chorégraphe, Alfred Alerte a toujours mené un travail d’accompagnement, en frottant sa pratique à différents publics, sur le terrain.

C’est aussi au contact de différents chorégraphes, et notamment Christiane Blaise, chez qui il est resté 10 ans, qu’il a approfondi sa recherche artistique, au cours de nombreuses résidences que la compagnie a effectuées.

Et c’est actuellement, dans sa propre compagnie, qu’il prolonge cette démarche de sensibilisation et d’approche des publics.

Depuis 2006 il s’intéresse plus spécifiquement aux actions de médiation culturelle auprès de personnes en situation de handicap (handicap moteur, handicap mental, polyhandicap, autisme) ou en difficulté (publics dits sensibles).

LUCIE ANCEAU

Lucie est une danseuse singulière qui développe une recherche autour de l’Autre, de la différence et de la rencontre sous toutes ses formes. Son appétence pour l’expérience avec le handicap, l’étrange, l’étranger, semble vouloir sans cesse travailler toutes les subtilités que la scène lui offre.

Lucie commence la danse à l’âge de 4 ans aux côtés de Marie-Jo Gros, cofondatrice du festival Art Danse à Dijon. Cette dernière lui permet rapidement de plonger dans les univers de nombreux chorégraphes invités sur le festival par le biais de stages et master class (Hervé Diasnas, Anne-Marie Reynaud, Christine Bastin, Joelle Bouvier, Valérie Lamielle, Jacques Patarozzi…)

Après une formation en danse classique avec Serge Chaufour au CNR de Dijon (1990-1999), où elle obtient une médaille d’or en 1998, elle devient interprète pour Philippe Combes, Gwendaël Lemonnier, Jany Jérémie / Cie Les Migrateurs Transatlantiques (13), Lieux Publics / Centre National des Arts de la Rue (13), Valérie Berger / Cie Tétradanse (97), Marie Zawada / Cie A vous d’voir (58), Rénata Kaprinyak / Cie Substance (71), Céline Guillaume / Cie Le Lys Blanc (58) et principalement Alfred Alerte / Cie Alfred Alerte (58), avec lequel elle danse depuis 2005 et partage l’écriture chorégraphique de plusieurs spectacles.

Curieuse et ouverte au monde, Lucie se frotte au jeu théâtral avec Barbara Boichot / En Compagnie (58), vient mettre en mouvement le conte aux côtés de Valer’Egouy / AMI (97) et Laurence Benedetti (71), danse l’univers sonore d’Alain Mignon / Cie Déviation (58), rencontre l’art de la marionnette et du théâtre visuel auprès de la Cie les 7 marches (89).

Créative et engagée, Lucie mène ses propres recherches autour des questions de féminité et d’esthétique de l’objet-corps notamment avec le Collectif BOL (42) pour des performances mêlant danse, arts plastiques et musique improvisée.

Depuis 2006 Lucie s’intéresse aux projets de création en direction de personnes en situation de handicap (handicap moteur, handicap mental, polyhandicap, autisme) ou en difficulté (publics dits sensibles).

Diplômée de l’Ecole du Louvre, titulaire d’un DEA mention très bien et doctorante en histoire des arts d’Afrique à la Sorbonne, elle s’intéresse à la reconnaissance de l’existence d’un Art Lunda et intervient autour de l’usage et la signification des masques en Afrique Noire.

LES ARTISTES CHOREGRAPHIQUES

YANNEK ALBARES

Très jeune, Yannek  s’intéresse à l’apprentissage du mouvement et à la pratique du karaté shotokan. Cet engagement pendant 11 ans nourrit son besoin d’explorer les limites.

Yannek,  rencontre l’univers de la danse lors de ces voyages. Lorsqu’il accepte que la danse puisse être son métier, il se forme en 2013 auprès de la Cie Lullaby danza project.

Curieux des univers chorégraphiques, il se perfectionne aux danses contemporaine, classique, Hip Hop, modern Jazz, découvrant ainsi différentes pratiques dont celles  de : Zerbéline Mechain CNR bordeaux, Clotilde Fagour Acre Cie Prejlocaj, Lee Black Cie Régine Chopinot…

Il est  interprète pour des chorégraphes dont : Yan Duyvendak, Olivier Dubois, Norton Antivilo, Hamid Ben Mahi, A Tanguy & I Balsa, Marie Comandu, Andy Scott, Xavier Abella…

Curieux du monde et engagé sur ce qui l’entoure Yannek initie et participe à des performances  artistiques et à des workshops. Dès 2014 il participe à des travaux de laboratoire tels que : Tempête  d’Alain Gonotey Cie Lullaby, Bdx33. Rituel de TeyloTroncy Cie Drisse Pays-bas.  Et les Bacchantes que tu as enfermées Justine Goussot Cie La Lali..

Aujourd’hui chorégraphe il crée : « Job l’humain » et « Apoil », soli, avec le regard extérieur  de Betty Tchomanga Cie Lullaby.

Pour Yannek la danse est un engagement physique, l’expression d’une grande liberté où le jeu et la rencontre avec l’autre sont  essentiels ce  qui l’amène à s’engager sur DÉRIVE(S) 

TIZIANA BONAMIN

Née à Turin (Italie) en 1970, Tiziana Bonamin a suivi, parallèlement à ses études, une formation pluridisciplinaire en danse Classique, Moderne, Jazz, Contemporaine, Classique Espagnole et Afro.

Elle débute en tant que danseuse professionnelle en 1985 au sein de la Compagnie Kaidara dirigée par Katina et Bruno Genero à Turin (Italie).

En 1988, sa rencontre avec la chorégraphe burkinabè Irène Tassembedo marquera un vrai changement dans son parcours de danseuse interprète, elle rejoint donc la Compagnie Ebène à Paris, fondée par cette dernière.

Elle est de toutes les distributions que ce soit en tant que danseuse, assistante à la création et enseignante du style Tassembedo.

En 1990, parallèlement à son travail au sein de la compagnie Ebène, elle commence à enseigner la danse en Italie et en France et travaille en collaboration avec, entre autres, le Département Culturel de la Mairie de Bondy, Le Studio – Montmorency, la Cie du Scorpion Blanc – Le Bourget, le Centre International de Danse Jazz.

Pour Tiziana Bonamin la danse est un monde sans frontière, composée tout simplement d’émotions, d’énergies et de partage.

Sa collaboration avec la Compagnie Ebène en tant que danseuse et enseignante l’a amené a beaucoup voyager, en Europe, en Asie, en Afrique et aux Etats-Unis et lui a permis de faire des rencontres avec d’autres danseurs, d’autres chorégraphes qui l’ ont enrichie dans sa démarche.

Installée au Burkina Faso pendant de nombreuses années, elle a partagé son expérience avec des jeunes aspirants à devenir danseurs professionnels au sein de l’Ecole Internationale de Danse Irène Tassembedo.

Elle a ensuite travaillé entre l’Italie et la France en tant que praticienne shiatsu, professeur de pilates et professeur de danse afro-contemporaine.

FELICIE BRAUNEISEN JUNG

Félicie commence la danse dès son enfance, dans le but de retrouver ses nouvelles camarades de classe. Les années ont passé mais l’importance du lien est resté ancré dans sa danse et la vision qu’elle a de celle-ci. Elle passe un baccalauréat Technique de la Musique et de la Danse qui lui permet de rencontrer la danse contemporaine. Deux années plus tard, elle se forme durant une année au conservatoire de Strasbourg puis change de bord, direction Bordeaux pour deux années au sein du Centre de Formation Adage de 2020 à 2022. Elle y découvre la culture hip-hop et ses acteur•ice•s, ouvrant chez elle de nouvelles possibilités de forme et de penser. 

Durant ces dernières années, Félicie construit petit à petit sa manière de danser et de réfléchir la danse notamment par la création et reprise de pièces dans le sein de sa formation à Bordeaux avec la pièce de répertoire Tenir de Temps de Rachid Ouramdane et des créations de Gilles Baron, la Cie Yma ou encore Brice Larrieu (Skorpion); et en sortant de celle-ci avec des projets portés par la Cie Mazelfreten ou la Cie Voltaïk en partenariat avec celle de François Lamargot (Cie Poisson-Buffle). 

Félicie danse pour la première fois pour la Cie Alerte pour le Festival Chemins des Arts en juillet 2022 et retrouve la compagnie en 2023 pour les spectacles Jeu de main, Hors Norme et Pop-Up. 

LAURA BUISSON

Danseuse et pianiste passionnée, Laura Buisson obtient son Diplôme d’Etudes Chorégraphiques en danse Classique, Jazz et Contemporaine au Conservatoire du Grand Chalon (71).

Son expérience au Jeune Ballet de Bourgogne-Franche-Comté lui a permis de travailler avec Bruce Taylor, Joris Perez, Margherita Bergamo ou encore Frédéric Cellé sur des transmissions chorégraphiques.

À l’occasion de workshops et de stages, elle découvre le travail de Rachid Ouramdane, La BaZooKa, Ballet de Lorraine, Jeroen Verbruggen, Alfred Alerte.

La liberté de la danse contemporaine l’a récemment amenée à ouvrir sa propre compagnie en association avec Philippe Cheloudiakoff : la Compagnie Ecarts.

En 2018, le solo Impromptu Pour Un Envol voit le jour sur la Scène Nationale de l’Espace des Arts.

Afin de compléter sa palette artistique (danseuse, chorégraphe et musicienne), Laura étudie actuellement au CEFEDEM de Lorraine en vue d’obtenir le Diplôme d’Etat de professeure de danse classique.

MAXIM CAMPISTRON

Originaire de la région Bordelaise, il découvre le métier de danseur au sein de la compagnie Tilt Evo en travaillant les créations de plusieurs chorégraphes invités.

Il commence son cursus de danseur interprète à l’IFPRO sur Paris, pendant lequel il participe au festival Open Look en Russie. Ensuite, il intègre l’école ACTS, où il découvre son attachement à l’écriture chorégraphique contemporaine. Il a alors la possibilité de parcourir, entre bien d’autres, le travail de mise à nu de Kaori Ito ou d’Attila Csiki (NYC Ballet).

A la fin de sa formation, il intègre la compagnie Romano Atmo dirigée par Pétia Iourtchenko, qui l’éduque à la danse tzigane. Cette forme d’expression devient une des principales sources d’inspirations de ses propositions artistiques.

Ce parcours pluridisciplinaire lui permet d’intégrer de nombreux projets aux thèmes et publics différents, comme le spectacle « Huis Clos » Prix de la meilleure mise en scène aux P’tits Molières, la Cie Pure Bastien Nozeran, le spectacle de rue avec la Cie Remue-ménage …

En 2016 il co-fonde la compagnie WAO, Maxim en duo avec Angélique Verger remporte le 1er prix du concours les Synodales (2017), le prix du jury au concours SoloDuo à Cologne (2018) ainsi que le prix du public au concours SoloDuo à Budapest (2018) avec leur création originale « Brut-E ».

AURORE CASTAN AIN

Médaillée d’or en danse jazz en 2000 par le conservatoire Troyes, elle continue sa formation chez Rick Odums.

Elle a travaillé avec la Cie Tatoo (cie inclusive), puis la compagnie Icosaèdre, et la compagnie Le Guetteur (la Confidence des Oiseaux, Swan, Oscar) avec pour partenaires oiseaux, cygnes, chevaux…. et depuis quelques années elle reste fidèle à la Compagnie Alfred Alerte en danse contemporaine et Les Tréteaux du Coeur Volant avec qui elle découvre le cirque aérien (tissu, élastiques).

Elle crée en 2006 la Cie Kalijo, avec laquelle elle développe de plus en plus un langage mêlé de danse, cirque, théâtre.

Aurore Castan-Aïn a une danse-discours ; elle remplace les mots par tous les modes d’expression corporelle possibles ; elle prend la danse comme une langue des signes; elle raconte, dénonce, hurle ou sourit. Son langage chorégraphique fait appel aux images universelles, aux codes collectifs, aux symboles. C’est une danse énergique, pleine d’accents et de respirations.

Elle intervient depuis de nombreuses années auprès des scolaires dans le cadre de projets spécifiques (PAG danse, CUCS, option facultative de danse), également de nombreuses actions de sensibilisations auprès de publics dit « empêchés » : enfants, adolescents et adultes en situation de handicap, mental ou moteur, et personnes âgées.

GIOVANNA DELORME DECAUCHE

Certains la qualifieront « d’électron libre ».

Ne pas rentrer dans une case ; mais picorer, s’imprégner de toutes les influences…

Elle débute la danse dès son plus jeune âge puis une formation pluridisciplinaire au sein des centres de formations tel que l’Académie Internationale de la Danse, le studio Iseon, le studio Harmonic, le Centre des Arts Vivants, qui lui feront découvrir les danses de caractère, le flamenco, le hip hop etc… En parallèle elle est formée aux arts du cirque avec le Cirque Star.

Cela donnera naissance à une danse énergique, virevoltante, entre ressenti contemporain et impulsion jazz.

Passionnée par la pédagogie elle obtient son diplôme d’état jazz en 2008 et fonde la compagnie Coïncidences amateur, semi professionnelle.

Elle accompagne plusieurs de ses élèves sur le chemin de la professionnalisation toujours avec rigueur et bienveillance.

Elle travaille aussi avec d’autres publics, d’autres structures tel que des scolaires, maison de retraite , IME avec pour intention d’offrir un moment de liberté et de bonheur simple et sincère.

Elle est en charge de la programmation artistique de la Ferme du Grand Béon(89) .

Giovanna danse pour Sylvie Deluz, Gianni Joseph (Ladies men, Suranné, Hors saison, Egoïste), Alfred Alerte (Main dans la main)…

Adepte des performances et de la transversalité entre les arts et l’humain, la surprise et la spontanéité de l’instant, elle se frotte aux matières (peinture, argile, sculpture, photographie…) sans craintes; comme elle se jettera à corps perdu dans la création de Fragile de Christophe Michaud musicien doué une grande sensibilité et fondateur de la compagnie À voix basse.

Elle est en quête d’être toujours vraie avec l’instant, d’aller à l’extrême limite de ce que nous sommes maintenant.

AUDREY DESMURS

Originaire du nord de la Loire, Audrey grandira dans une école de modern jazz jusqu’à ses 18 ans.

Elle intégrera par la suite le Conservatoire de Dijon en danse contemporaine.
Après avoir obtenu son bac et son DEC contemporain Audrey entre en 2020 à la Manufacture d’Aurillac pour une durée d’un an.

C’est par la suite qu’elle intègre le jeune ballet du Centre chorégraphique Calabash sous la direction de Wayne Barbaste à Lyon.

Actuellement danseuse interprète elle continue de se former, de créer et de participer à des projets collaboratifs.

– CAPUCINE DUPASQUIER

Danseuse (biographie bientôt disponible).

PACO ESTEREZ

Baigné depuis sa plus tendre enfance dans un milieu artistique, Paco entre dans le monde de la danse par le biais du break.

Il s’initie progressivement à la danse contemporaine au côté de Sabaline Fournier à Pau et découvre peu à peu l’univers de la création et de la scène.

Dès lors, il s’engage dans un processus de formation et s’ouvre à différents styles de danse (jazz, classique, danse africaine…).

En 2017, il intègre le centre de formation Adage à Bordeaux, en section hip-hop, avec pour objectif de perfectionner sa technique et de développer son sens artistique.

Voyageant entre Bordeaux et Rennes, où il travaille au sein de la compagnie Ladaïnha aux côtés d’Armando Pekeno et de Michelle Brown, il consacre sa vie à cet univers, partageant son temps entre apprentissage et engagement dans des projets artistiques.

En janvier 2019, Paco décide de répondre à une audition qui se déroule à Saint-Étienne et intègre par la suite la compagnie B21.

Il est aujourd’hui interprète pour la compagnie Ladaïnha, la compagnie B21 et la Cie Alfred Alerte.

SABALINE FOURNIER

Sabaline a été formée en danse classique au Conservatoire Régional de la Côte Basque puis dans différentes techniques (essentiellement jazz, mais aussi contemporaine et classique) dans des centres parisiens tels que le Studio Harmonic, le Zed Center, l’Institut Kim Kan, ainsi qu’en italie à l’Opus Ballet de Florence et aux Etats Unis à la Ballet School de Los Angeles.

Titulaire du DE en danse jazz depuis 2009, elle ouvre l’Atelier Dantza à Pau où elle dispense un enseignement aux disciplines variées (jazz, contemporain, barre au sol).

Depuis 2008, l’interprète – chorégraphe du collectif Dantzaz, participe à de nombreux festivals et concours nationaux et internationaux avec toutes les pièces référencées dans le répertoire de la Cie. A ce jour, elle a signé la chorégraphie de 6 formes longues (de Quartz et de Plume, Corpus, Enfance, La Constellation de la Table, Week in Week out, Lost Souls) et d’une dizaine de formes courtes (Emovere, Clapping Tables, Intime2gré, Rêves Lucides, Le Baudrier d’Orion, Etincelle Divine, L’Audition…).

Elle est aussi interprète pour d’autres chorégraphes comme Laurence Bernatas dans “La Fin alternative de Juliette” et “je ne suis pas seule”, Alfred Alerte dans “Liberté, Egalité, Fraternité” et pour Eric Durand de la compagnie du Théâtre Décomposé pour “Vieux, Indéfinissablement”.

Sa technique est caractérisée par un métissage des techniques moderne et contemporaine, par une grande variété de couleurs musicales, et par sa quête perpétuelle de la «sensation» à travers les changements d’énergie.

Ses maître mots : la liberté, la vitalité, l’ivresse, la spontanéité, l’animalité, la générosité.

En 2014, elle ouvre l’Espace Dantza à Pau et prend la direction artistique de cette salle de spectacle qui propose une programmation diversifiée en spectacles vivants (théâtre, danse, musique, cirque, poésie), résidences d’artistes, conférences, expositions…

FLORINE ICART

Formée à la rigueur de la danse classique pendant son enfance, Florine obtient un prix d’étude lui permettant de rejoindre la Manufacture des Arts à Aurillac.

Après quelques années de formation dans ce lieu, elle y décroche son Diplôme d’Etat de professeur en danse jazz.

Passionnée et curieuse, elle élargit son champ d’action en intégrant à sa gestuelle jazz le contemporain, le hip hop, le kung fu, le yoga ou encore la méthode Feldenkrais.

Elle danse ensuite pour les compagnies Vendetta Mathéa & Co et In Ninstan (Jody Etienne).

Elle croise le chemin d’Alfred Alerte lors des Synodales en 2012 et intègre la Cie Alfred Alerte en 2017 comme danseuse interprète.

Elle travaille avec le conteur Valer Egouy depuis septembre 2018.

RENATA KAPRINYAK

Renàta Kaprinyàk est née en 1987 dans une famille ouvrière en Hongrie, pays du bloc de l’Est de l’Union soviétique, à Miskolc.

Dans un pays où une jeune démocratie prometteuse des années 90 est en plein essor, elle se forme au conservatoire de Miskolc en danse classique avec la méthode russe Vaganova. En parallèle, dès ses 15 ans pour se divertir et gagner de l’argent de poche, elle rejoint une compagnie de cabaret/variété itinérante. Puis, à ses 16 ans elle emprunte la scène du Théâtre National de Miskolc pour interpréter des petits rôles dans des pièces de répertoire.

Elle rencontre la danse contemporaine à 18 ans et décide de continuer ses études supérieures à Budapest à la Contemporary Dance Academy. Elle est formée par les danseurs/chorégraphes les plus reconnus d’Europe (Eléonore Valére Lackhy – Ultima Vez, Needcompany / Jan Lauwers, Damien Jallet – Les Ballets C de la B, Inaki Azpillaga, Zsuzsa Rozsavolgyi – Cie Rosas, Éva Karcag – Cie Trisha Brown, etc.).

À la sortie de l’école, elle prend part à plusieurs projets; elle crée ses propres pièces, elle danse pour d’autres et enseigne la danse au conservatoire d’arts dramatique Imre Brody. Elle se produit à Shanghaï avec le Black Light Theather (gagnant de la série “Britain’s got a talent” en 2013).

Elle arrive en France en 2012 et travaille avec plusieurs compagnies (Litécox, Les Mobilettes, Le Grand jeté!, Equinoctis – La négresse à cheval, Le Groupe La Source).

Très vite, elle se tourne vers ses propres créations et obtient en 2013 la bourse européenne Leonardo da Vinci pour sa pièce « Plu(s)Mett(r)e » – solo pour lequel, elle a reçu le soutien de l’artiste chorégraphe Daisy Fel. En 2014 elle crée la compagnie SubsTÀNCe avec Jérôme Besson et ils co-écrivent trois pièces composites de danse contemporaine et de musique live : “ÉCHO” (2016), “Écho-Fragment” (2017) et “RÉZO ZÉRO” (2018).

Forte du souvenir des ses jeunes créations en Hongrie, le désir de travailler hors du cadres et des murs des théâtres, l’a rattrapée. En 2018, elle se lance dans une nouvelle aventure avec une nouvelle équipe. Elle crée le spectacle « Mme E », création pour l’espace public, présentée lors des Rencontres de l’Archipel, organisées par le CNAREP de Chalon-sur-Saône puis programmée à la Sélection Officiel du Festival Chalon dans la rue 2019. Cette expérience la conforte et la convainc de continuer à créer dans l’espace public. Avec son parcours en danse à la fois classique mais parsemé d’itinéraires singuliers, elle se sent chez elle dans les art de rue.

ABDOULAYE KONATE

Danseur et interprète vivant à Strasbourg, Abdoulaye Konaté a fait de sa danse son mode d’expression privilégié.

Il puise son inspiration tant dans les spiritualités contemporaines africaines que dans la poésie du quotidien.

Interprète confirmé et jeune chorégraphe, l’artiste originaire de Côte d’Ivoire a déjà beaucoup vécu et voyagé, entre les continents et les cultures.

Allant de famille en famille, souvent à distance de la sienne, il a partagé nourriture, mode de vies et traditions, danses et langues différentes, traversant des situations instables, un pays en guerre. Et chaque événement et rencontre a nourri et transformé son geste.

Au Bénin, où il a aussi vécu un temps, le chorégraphe a découvert une danse contemporaine d’inspiration africaine dont il a retenu une forme d’ondulation du corps, parfois reptilienne.

S’il a dansé pour Georges Momboye bien connu des scènes africaines et européennes, et auprès d’Andréa Ouamba, il a aussi côtoyé nombre d’artistes de la création chorégraphique comme Salia Sanou et Seydou Boro qui ont fondé le centre chorégraphique La Termitière au Burkina Faso ou, en France, Pierre Doussaint, grand artiste du mouvement, au geste engagé et aux généreux projets. Ainsi que Bernardo Montet (Cie Mawguerite) en 2016 dans la pièce O’More.

Plus tard, en 2008, Abdoulaye Konaté a fondé sa propre compagnie, Jasp Cie, avec laquelle il se produit dans différents pays d’Afrique : Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Madagascar, Ile Maurice, Algérie et France. Début 2014 celle-ci devient ATeKa Cie, portée par l’association Jasp.

Abdoulaye Konate voit la danse comme un besoin de transmettre la joie en solidarité les uns avec les autres, comme un outil de dialogue au service de la communication entre les peuples.

Il intègre la Cie Alfred Alerte en 2016.

CAROLINE LE NOANE

Caroline découvre la danse contemporaine et modern jazz à l’âge de 15 ans après un parcours de gymnaste, et devient professeur, chorégraphe et danseuse au sein de différentes compagnies en Bretagne.

En 2008, elle intègre la compagnie hip hop « Dancer’s Agency » de M. Alvarez (Belgique) pour une création de danse hip hop et de danse contemporaine entremêlées (projet coproduit par Charleroi/danses et la Communauté Française de danse en Belgique).

Elle navigue depuis entre la Belgique et la France pour poursuivre son travail en tant que chorégraphe, professeur et danseuse.​

En 2015, elle crée sa propre compagnie Le Huit avec Justin Collin.

Passionnée par son métier, pédagogue avertie, elle mène divers projets de créations avec les élèves, des ateliers d’initiation au sein de structures scolaires (écoles primaires, collèges), présente des groupes en concours et donne des stages.

SILVIA MONTURY

Formée à la danse contemporaine au CRR de Tours, Silvia est ensuite admise au CCN de Roubaix pour y suivre la formation de danseur interprète.

Elle y rencontre divers chorégraphes de la région et notamment Olivier Dubois pour sa pièce Ana Masri au Louvre de Lens et pour les 30 ans des CCN au Théâtre de Chaillot.

En parallèle elle obtient une Licence Arts-Parcours Enseignement de la danse et le Diplôme d’État de professeur de danse contemporaine.

À la suite de l’obtention de ces diplômes, elle enseigne la danse dans le cadre scolaire avant de s’envoler pour l’Italie pour une formation de 6 mois à l’Art Factory International de Bologne.

Dans l’avenir, Silvia aimerait enseigner à des publics n’ayant pas la possibilité d’approcher l’univers de la danse.

Dans cette optique, elle vient de s’installer à Toulouse pour effectuer un service civique de huit mois d’aide à la personne auprès de personnes âgées et de personnes en situation de handicap.

FRANCK SETTIER

Danseur avec vingt ans de hip hop à son actif, Franck Settier alias Pouss’One mène une carrière qui mêle compétition, spectacle, chorégraphie et enseignement.

Il organise depuis 2005 des événements liés à la danse : Master Classe Battle, Circus battle au sein du Festival Boom Bap à Reims, Soul Train Party à la Cartonnerie de Reims.

Il est interprète pour la Compagnie La Licorne de 2005 à 2010 et travaille avec la compagnie Acte 2, de 2009 à 2018.

Intervenant sur les stages d’été à la Bergerie de Soffin depuis 2007 il rejoint la Cie Alfred Alerte en 2017 comme danseur interprète.

MARIANNE SIMON

Diplômée d’État, professeur de danse contemporaine en 2000 à Montpellier, elle danse comme interprète dans divers compagnies françaises et étrangères, dont la Cie Alfred Alerte en 2001.

Jusqu’en 2013 , elle danse et enseigne sa passion.

Aujourd’hui également professeur de yoga et masseuse professionnelle, elle continue dans la création artistique, autour de la danse mais aussi du théâtre, du chant et du conte.

Passionnée de voyage, cette rencontre avec le monde et ses multiples richesses, l’ont toujours poussée à connaître et pratiquer la danse africaine, la salsa, le tango, les massages, les chants du monde …

Mère d’une fille, qui élevée, par une maman “danseuse-nomade”, suit le même chemin!

ANNABELLE VATOME

C’est sur le sol anglais qu’Annabelle commence à danser.

De retour en France, elle entame sa formation professionnelle pluridisciplinaire au Conservatoire Régional d’Avignon et après l’obtention de son Diplôme d’Etudes Chorégraphiques, elle rejoint le VM Ballet où elle dansera les créations néo-classiques du chorégraphe résident Matthew Madsen en tant que soliste pendant un an. Dans le même temps elle s’épanouira dans le théâtre et monte sa première chorégraphie pour dix danseurs sur la question d’être soi.

Elle intègre le Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower à 22 ans et y obtient son Diplôme National Supérieur du danseur Professionnel.

Elle travaille auprès de chorégraphes tels que Claude Brumachon, Jean-Christophe Maillot, Jiri Kylian, Marco Cantalupo. Elle participe à la création « Tout autour » de Rachid Ouramdane au sein du Ballet de l’Opéra de Lyon, elle appréhende le travail de Russel Maliphant et Maguy Marin. Elle suit Marco Cantalupo, directeur et chorégraphe de la Compagnie Linga, en Suisse, et participera au Festival International de danse de La Havane, au Grand Théâtre Mella.

Elle est engagée à la Kamea Dance Company en Israël à 24 ans mais sa soif de création la dirige vers la Compagnie Débausch, avec laquelle elle s’ouvre à la danse-théâtre et au clown.

En 2017 elle est engagée à l’Areysha Dance Company et dans la compagnie Le Monde Devant avec lesquelles elle restera un an. C’est cette année qu’elle rencontre Alfred Alerte lors des Synodales.

Passionnée de voyages, de rencontres et d’aventure, Annabelle est toujours en mouvement.

Elle aspire à approfondir sa recherche du mouvement, notamment au travers de workshops « Gaga » en Europe, véritable révélation et tournant décisif. Elle se familiarise avec les pièces du répertoire de la compagnie Batsheva, d’Ohad Naharin.

Son engouement est tel qu’elle décide de s’installer quelques temps en Israël et y découvre alors le travail de Sharon Eyal – LEV, Shahar Binyamini, Noa Weitmer – Vertigo, Roni Chadash, Elik Liv, Barack Marshall, Fresco Dance Company, Avshalom Pollak, Oded Graf… En décembre, elle participera à deux créations du directeur artistique d’Hofesh Shechter, Bruno Guillore, en Italie.

Elle continue de s’ouvrir à d’autres formes d’art tel que les sangles aériennes, les arts martiaux et le chant.

– LEDA WASSONG

Danseuse (biographie bientôt disponible).

LES MUSICIENS ET CHANTEURS

HUBERT CALDAGUES

Hubert débute le chant et l’apprentissage de la guitare à l’âge de quinze ans.

Il commence par des classes lyriques auprès de Pascal Guillot qui lui offre un horizon vocal permettant d’explorer des répertoires variés.

Rapidement, la voix devient pour lui un moyen d’expression privilégiée et il se met à écrire ses premières textes à la même période.

Il fonde le groupe Nuits Blondes avec le guitariste François le Guen deux ans plus tard avec lequel il se produit régulièrement sur scène.

En 2016 ils sortent un premier E.P. dévoilant un univers musical poétique et puissant.

Ils entament une tournée en France jouant notamment en première partie des Feu! Chatterton, au festival Terre de Son et lors du Off du Printemps de Bourges et des Francopholies.

Depuis 2018, Hubert s’ouvre à de nouvelles formes vocales, étudiant notamment l’art traditionnel des premières polyphonies orales.

Il prépare en ce moment la sortie d’un second disque pour le printemps 2020.

SANDRA ELLAMA

Musicienne, danseuse originaire de la Réunion (biographie bientôt disponible)

– BENJAMIN FLAMENT

Depuis la création de Radiation10, du trio MeTal-O-Phone, jusqu’à la Compagnie Green Lab, il développe activement depuis 15 ans sa recherche autour du vibraphone, et des percussions « chinées » avec lesquelles il crée son propre instrument.

Musicien défricheur, son goût pour l’aventure et les rencontres l’amène à collaborer avec Sylvain Rifflet (« alphabet », « Mechanics », « Perpetual Motion », « Troubadours », « Aux Anges »), Space Galvachers, trio composé de Clément Janinet et Clément Petit (« Guembri Super Star », « Brazza Zéro Kilomètre », « Sounds of Brelok »), avec Sylvain Lemêtre au sein du duo Cluster Table, Joce Mienniel « Blues à Bamako », et enfin Farmers son propre groupe. Précédemment il a joué avec Magnetic Ensemble d’Antonin Leymarie, Théo Ceccaldi / Fantazio « Peplum », Anne Paceo « Shamanes », Jeanne Added, Emily Loizeau « Mona », Hasse Poulsen « We Are All Americans », Han Bennink, Henry Texier, Michel Portal…

Animé par l’envie de transmettre et d’attiser la curiosité, il mène régulièrement des projets pédagogiques à destination du tout public, et dernièrement il crée La Grange de L’oiseau Bleu lieu de création et de curiosité artistique dans le village d’Arthel.

LETO PUNK POESIE

De la rage et de la douceur.

Un rap qui choque, des rîmes qui claquent, un flo saccadé et des gestuelles percutantes.

Sans détour, Leto nous livre ses colères, ses combats, ses espérances.

Né en 1976, Leto découvre la culture hip-hop dans les années 90, à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis.

Son blase naît de sa pratique du graffiti et du street art.

Il fait ses premières armes musicales dans des groupes de Rock Alternatifs, sans pour autant abandonner sa pratique de l’écriture, du piano, du sampleur et de la danse.

Leto s’inspire largement de ses rencontres avec les enfants et les adolescents de milieu populaire avec qui il travaille depuis de nombreuses années.

Seul sur scène, avec ses instruments, sa voix et son corps, il nous livre des textes profonds, habités, en tissant des liens forts et puissants avec ceux qui l’écoutent.

Leto est un artiste aux multiples facettes.

Slameur et plasticien, ces textes sont toujours engagés.

Il aborde des thèmes personnels et d’actualité.

Par des mots forts et rythmés il nous laisse entrer dans son univers punk et poésie.

MARINE LORIOT

Marine LORIOT est née dans la région lyonnaise en 1990.

Elle intègre le conservatoire de Lyon entre 2013 et 2016 et décide d’approfondir ses études en jazz et en musiques actuelles à l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne.

Elle s’investit en parallèle dans différents projets qui élargissent et façonnent son identité musicale.

Chanteuse, écrivaine, pianiste : elle compose en auto-didacte.

Elle s’inspire entre autres d’artistes comme Christophe Chassol, Steve Reich, Philippe Katerine, Nina Simone. Sa musique oscille entre textures et mots.

En 2016, en collaboration avec Fanny L’Héritier elle compose la musique de la Chaîne de Montage sous la direction de Céline Grisoni (Compagnie A Corps d’Elles).

En 2018, elle produit seule son premier EP sous le nom d’Olga Bost : “des chansons et poèmes pop qui cherchent l’espace du vrai”.

Depuis 2018, Marine participe à différents projets alliant le jazz vocal, la composition, la musique de chambre, les sons électroniques, l’exigence et la surprise du live : Octave Machine (création en duo avec Estelle Mouge), Rokoko Septet’ (avec l’aide de Thierry Beaucoup), Le Big Band 3° cycle de l’ENM “Jazz et musiques de film” sous la direction de Pierre Baldy (…).

CATHERINE MANANDAZA

Catherine Manandaza, soprano d’origine malgache, propose un répertoire lyrique éclectique mais ce sont les grands opéras qui permettent à sa voix ronde et puissante de s’exprimer pleinement.

En France, elle fait ses premières armes à l’Opéra du Rhin avec C. Rousset et les Talents Lyriques dans « Il Mercato di Malmantile », œuvre de Cimarosa dont elle incarne « La Comtesse Giacinta ». Idéale pour servir admirablement des compositeurs tels que Verdi et Puccini, l’ampleur de sa voix l’amène à interpréter de grands rôles : « Léonore » du Trouvère sous la baguette de M. Lebel à la Salle Gaveau, « Tosca » à diverses reprises, notamment à l’Amphithéâtre 3ooo à Lyon avec P. Fournier, et dernièrement « Traviata » au Palais de l’Unesco à Paris. Elle sera « Aïda » à Lyon sous la baguette d Andreï Chevtchouk en mai 2014.

A l’international, elle est invitée pour la réouverture de l’Opéra d’Alger et interprète les héroïnes mozartiennes sous la direction d’A. Kouider : Fiordiligi, Donna Anna, La Comtesse des « Noces de Figaro » qu’elle donne également à l’Opéra de Damas sous la direction de J. Kalmar.

En 2013, la ville de Xiamen (R.P. Chine) met à sa disposition son orchestre symphonique pour un grand récital lyrique : une performance exceptionnelle avec un programme rarement cumulé de grandes arias des héroïnes de Puccini et d’opéras français.

Sollicitée par J-F. Zygel, elle donne « Les Poèmes pour Mi » d’O. Messiaen au Théâtre du Châtelet à Paris. Remarquée et appréciée par Jean-Michel Ribes, elle est invitée à se produire au Théâtre du Rond-Point pour plusieurs concerts.

Elle affectionne également la Musique Sacrée qu’elle chante régulièrement, avec chœurs et orchestres, dans les cathédrales et grandes églises de Paris et de France où sa voix se développe magnifiquement : « Requiem » de Verdi à Notre-Dame, La Madeleine, au Festival d’Art Sacré de Lourdes sous la baguette de S. Cardon et d’Y. Parmentier à la Cathédrale du Mans, « Stabat Mater » de Dvorak sous la direction T. Pélycan au Théâtre Impérial de Compiègne, etc.

Catherine Manandaza donne régulièrement des récitals à Paris avec son partenaire, le pianiste Philippe Alègre.

Une personnalité originale, généreuse et attachante qui séduit le réalisateur Philippe Lanfranchi : il en fait le personnage principal de son documentaire, « Quai de Scène », diffusé à plusieurs reprises sur les chaînes TV Arte, Muzzik et Mezzo.

ALAIN MIGNON

Diplômé de l’école Boulle à Paris, passionné de sculptures et d’explorations musicales, Alain Mignon se questionne sur son implication en tant que batteur percussionniste.

En 1991, il crée la Compagnie Déviation.

Il cherche ailleurs et associe ce qu’il aime : la construction et le rythme, et conçoit alors des sculptures musicales, lien direct entre musique et arts plastiques.

Ces instruments uniques de percussion à l’échelle de l’individu ou de la ville, produisent des spectacles qui appellent à une rencontre musicale et humaine.

De 1991 à aujourd’hui, Alain joue et met en scène ses propres créations musicales au sein de sa compagnie Déviation basée dans la Nièvre.

De 1983 à 1990, il participe à la création et la gestion de l’A.R.C.A. (association pour la recherche corporelle et artistique), villa Jean Godart à Paris.

De 1978 à 1982, il est professeur de menuiserie/ébénisterie en L.E.P. au sein de l’Education Nationale en Ile de France.

De 1972 à 1976, il étudie à l’école Boulle à Paris.

CLEMENT ROUSSILLAT

Sensible aux sciences et techniques, il s’intéresse très vite non seulement à la musique mais aussi aux outils qui permettent de l’enregistrer, de la transformer et de la diffuser.

De 2009 à 2011, il se forme à la régie son de spectacle au CFPTS/CFA du spectacle vivant, en alternance au Théâtre de l’Agora, Scène Nationale d’Evry, alliant ainsi dans son travail musique, spectacle et techniques du son.

Depuis 2011, Il met en oeuvre ce savoir-faire en assurant la régie son pour des compagnies de théâtre et de danse (Cie Le Temps de Vivre, Cie Alfred Alerte, Théâtre de l’Homme) mais aussi en tournée pour la Comédie de Valence ( ElleBrûle / Caroline Guiela-N’guyen, Les Sonnets de Shakespeare / Norah Krief, Al-Atlal/ Norah Krief) et le Théâtre National de Bretagne (La Revue Rouge / Norah Krief).

Aujourd’hui, son lien à la musique, au son et à ce qu’ils peuvent raconter, faire naître comme émotion et comme mouvement le pousse à développer son activité de création sonore et musicale pour le spectacle. La musique assistée par ordinateur, le sampling et la synthèse sonore sont au centre de son activité de création mais il cherche toujours à les appuyer sur des prises de son d’instruments ou d’objets afin de composer avec des sonorités à la fois étranges et familières

Depuis 2011, il compose et joue en live pour le théâtre (Mon Vieux , Rivages / Cie Le Temps de Vivre ; Le Pas de la Tortue / Pierre Carrive), la danse (RêvOlution/ Cie Kalijo ; Tarte au Citron / Cie 3arancia ; D’Ici là , Main dans la Main, Liberté, Egalité, Fraternité / Cie Alfred Alerte ; Dis, à quoi tu danses / Cie 6e Dimension) mais aussi le cirque (J’ai peur des parapluies / Cie 4e Corollaire).

En 2016, il reçoit le Prix du partenaire Sensomusic à la 7e édition du concours Mixage Fou.

BACHIR SANOGO

Né à Abidjan (Côte d’ivoire), Bachir Sanogo se passionne très tôt pour la musique.

Le chant (en langue Bambara et Moré) devient son principal moyen d’expression, mais il étudie aussi les percussions (djembé, dumdum, calebasses) au sein du Djolem (Ecole de Danse et de Musique traditionnelles ivoiriennes) et du Ballet National de la Côte D’Ivoire et surtout le Kamalé N’goni, instrument traditionnel des chasseurs mandingues, dont il fait son instrument de prédilection.

Formé par les grands maîtres SEKUBA TRAORÉ et MOUSSA KONÉ, son expérience débute en terre africaine, puis se poursuit en Europe. A Paris, où il vit depuis 2000, il a l’occasion de confronter et mêler sa culture à d’autres formes musicales enrichissant son univers et stimulant sa créativité. Il réalise ainsi diverses collaborations fructueuses avec des artistes de renommée internationale, tels que FREDERIC GALLIANO, MINA AGOSSI, TRILOK GURTU, JEAN-JACQUES MILTEAU, JEAN-PHILLIPPE RIKIEL CHEICK TIDIANE SECK et JAN GARBAREK, avec lequel il a fait plusieurs tournées à travers le monde (Brésil,Hongrie, Scandinavie, Maghreb).

Depuis 2001, Bachir Sanogo est musicien auteur-compositeur au coeur de plusieurs créations de la Compagnie Georges Momboye : Adjayah, Boyakodah, Tahaman, présentées en France et dans le monde

En 2003, il crée le groupe DENSSIKO, dont il est l’âme.

Denssiko, qui signifie “rêve d’enfant”, créé une musique originale où se rencontrent, se mêlent et se répondent la tradition musicale d’Afrique de l’Ouest et les sonorités plus modernes du jazz, du blues et du folk qui en sont issues !

Il collabore ensuite au projet Ky pour la réalisation de deux albums et participe à une tournée au Japon en 2012 et en 2013.

Après plusieurs années de succès au Théâtre Marigny, au Théâtre Antoine et à L’Olympia, durant 5 ans Bachir Sanogo a tourné avec le spectacle PRINCES & PRINCESSES, adapté des contes de Michel Ocelot (créateur des films d’animationAzur et Asmar, Kirikou et Karaba la Sorcière) et mis en scène par LEGRAND BEMBA- DEBERT, avec une collaboration artistique de MARC HOLLOGNE.

Bachir Sanogo est auteur-compositeur, comédien et interprète dans ce spectacle.

Au Théâtre National de La Danse de Chaillot, Bachir Sanogo collabore avec la chorégraphe Blanca Li, en tant que musicien, compositeur et interprète au sein de sa compagnie, dans le cadre de sa dernière création Solstice actuellement en tournée.

Aujourd’hui, Bachir Sanogo réalise son premier album NAKAN, avec son groupe DENSSIKO. Tout l’environnement musical de cet album est puisé dans les racines de l’Afrique de l’Ouest où Bachir Sanogo explore ses premières compositions.

RENATA SILANO

Musicienne, chanteuse (biographie bientôt disponible).

LES ILLUSTRATEURS ET PLASTICIENS

LUCIE ALBON

Une boîte de crayons, quelques morceaux de papier découpé et un peu d’aquarelle…

Avec ces modestes ingrédients, Lucie Albon sait inventer tous les univers sans jamais rien perdre de son originalité artistique.

Ses fresques géantes décorent des médiathèques, des hôpitaux, des quartiers.

Elle a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages pour enfants, chez Glénat, Fleur de Ville ou L’Élan vert.

Elle a collaboré avec le magazine Elle et continue de produire des images pour de nombreux titres de presse. Elle anime l’atelier-galerie Le Bocal, à Lyon, qu’elle a co-fondé.

Née en 1977, formée aux Beaux-Arts d’Angoulême puis aux Arts Décos de Strasbourg, elle possède une grande maîtrise des techniques traditionnelles et la capacité de se les réapproprier pour aboutir à cette simplicité dépouillée qui ouvre grandes les portes de l’imaginaire…

JOEL NOTTARIS

Tout d’abord initié au dessin et à la sculpture par son grand père René Sourzac, Joël a toujours été passionné par l’art, les techniques et savoir-faire artisanaux .

Tout d’abord enseignant de génie mécanique , il a ensuite crée un atelier d’ébénisterie haut de gamme pendant 15 ans (atelier Evolute) pour enfin se consacrer pleinement à une production artistique variée : sculpture, dessin, peinture .

Son medium de prédilection et de cœur reste surement le Bois mais il adore l’associer à d’autres matériaux comme le métal et la céramique.

Il aime accompagner et transmettre ses connaissances et sa passion, en organisant des stages d’ébénisterie, de sculpture (bois, métal, céramique) et dessin de modèle vivant.

AURORE PETIT

Des personnages stylisés, quatre ou cinq couleurs, des fonds blancs…

Aurore Petit sait aller à l’essentiel en quelques traits. Ses images jouent avec les symboles les plus universels pour réveiller l’imaginaire avec force.

Pas étonnant que des journaux comme Télérama, Paris Mômes ou La Revue Dessinée la sollicitent régulièrement pour illustrer des sujets de société ou des concepts abstraits…

Néanmoins bien ancrée dans le réel, elle sait aussi illustrer des tutoriels pour Danone, des documents corporate ou RH, des affiches culturelles…

Par ailleurs, elle a illustré et écrit de nombreux livres pour enfants, entre autres chez Actes Sud Junior, Les Fourmis rouges, Albin Michel ou Milan, dans lesquels l’humour n’est jamais très loin.

Aurore Petit est diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg depuis 2006.

Elle vit et travaille à Nantes.

LOIC SECHERESSE

Né en 1972 à Orléans, Loïc Sécheresse a grandi dans le Berry, près de Châteauroux.

Fortement marqué par les quelques BD lues et relues dans son enfance, il fait très tôt du dessin un moyen d’expression et de sublimation.

À la sortie des Beaux-arts d’Orléans, il se lance en tant qu’illustrateur indépendant et travaille encore à ce jour pour la presse, la publicité et l’édition. En parallèle, il explore petit à petit le medium bande dessinée via des strips en ligne.

Puis Loïc dessine les albums Raiju et Raiden, scénarisés par Stéphane Melchior, récits d’aventure dans un Japon médiéval fantastique publiés en 2008 et 2009 dans la collection Bayou de Gallimard. C’est toujours chez Bayou qu’il publie en 2013 un album remarqué par la critique, Heavy Metal, version très personnelle de la vie de l’icône orléanaise, Jeanne d’Arc, et de son lieutenant, le chevalier Etienne de Vignolles dit Lahire.

Depuis lors, il a publié le résultat de sa participation aux 24h de la BD (Love & Kick boxing, en 2014 chez Warum), un recueil de strips sur l’adolescence (Mort de LOL, en 2015 chez Steinkis), ainsi que des histoires courtes dans des revues et collectifs (Professeur Cyclope, La Revue dessinée, Axolot, Les Autres Gens, Doggy Bags). Depuis l’été 2016, il travaille sur une adaptation de la légende bretonne de la ville d’Ys, scénarisée par Annaïg et disponible à l’automne 2018 aux éditions Delcourt. Il est également dessinateur de presse, et a pris part en 2017 au projet Battre la campagne, lancé conjointement par Mediapart, La Revue Dessinée et ARTE.

Loïc Sécheresse est un dessinateur toujours en recherche de justesse dans le geste et de lyrisme dans son trait. Depuis Nantes où il réside depuis 2015, il expérimente dès qu’il le peut des pratiques en marge de ses travaux en cours, comme l’animation, le dessin live ou les images en grand format.

LES TECHNICIENS

HERVE BONTEMPS

Conjointement à des études universitaires (philosophie et études théâtrales) menées de 1975 à 1980, Hervé s’initie à l’écriture de la danse contemporaine à l’occasion de sa rencontre en 1976 avec Carolyn Carlson et ses danseurs, en particulier Caroline Marcadé et Dominique Petit.

Auprès d’eux, il va appréhender les trajets et circuits des énergies entre danseurs, le travail de composition dans l’espace, les tensions et axes qui l’organisent ainsi que les rapports sensibles avec les variations des couleurs et la lumière comme prolongement, vibrations, répercussions et combinaisons.

Depuis 1980, il considère et conçoit la lumière comme un partenaire attentif et sensible, une partition infusant du sens et un esprit ludique – jamais comme une illustration.

Explorer les espaces et ausculter les temps sont de fait devenus les deux piliers de son travail de lumière, nourris des influences de peintres tels que Le Titien, Le Caravage, Vermeer, La Tour, Turner, Caillebotte, Rauschenberg et Soulages.

Depuis 35 ans, il n’a cessé de souhaiter cheminer conjointement auprès de metteurs en scène et de chorégraphes, faisant des allers et retours entre ces deux pratiques et univers, aimant entremêler et faire dialoguer les spécificités des uns et des autres.

Il apprécie et recherche la fidélité auprès de créateurs, pour permettre un travail en profondeur sur la durée, créant affinités et complicités.

Ainsi il accompagne la chorégraphe Christiane Blaise pendant 14 ans et chemine auprès d’Alfred Alerte depuis plus de 25 ans.

De même au théâtre, il travaille auprès de Rachid Akbal depuis 1992.

YANN DUPONT

Régisseur son et vidéo pour les spectacles en tournée.

Régisseur général à la Bergerie de Soffin.

GILLES FAURE

Diplômé de l’ENSATT en 1994, Gilles travaille avec des compagnies de spectacle vivant depuis 20 ans.

Ses disciplines principales sont le théâtre de rue et la danse.

Il coopère principalement avec les compagnies KomplexKapharnaüm, Entre chien et loup et Litécox.

Il rejoint la compagnie SubsTÀNCe dès sa création, où les trois disciplines la danse, la musique et la mise en scène sont interconnectées.

En 2015 il rejoint l’équipe de la Cie Le Grand Jeté ! pour ses créations lumières.

Il éclaire les sites des festivals Festival Cluny danse et Pépette Lumière, dont il est également directeur technique.

SYLVAIN MARGUERAT

Régisseur lumières pour les spectacles en tournée.

LAURENT SCHNEBELIN

Régisseur lumières sur le Festival Chemins des Arts à la Bergerie de Soffin.

DOMINIQUE VALIDIRE

Régisseur son sur le Festival Chemins des Arts à la Bergerie de Soffin.