Corpus # 2

Cie Alfred Alerte


Individualités juxtaposées, complémentarité, mimétisme, opposition, symbiose.

Une relation multiple et mouvante qui se cherche.

La rencontre de deux sensibilités, deux “fleurs de peau puissantes”.

“Déferlement de syllabes

télescopage de mots

Friction sur chaque parcelle de peau

Cœur hérissé du corps harassé

Saccade du diaphragme

Le squelette se débat

le crâne vibre

les mains hurlent

[…]

Face à l’injustice

aux peurs ambiantes

de l’Autre et de ses différences

deux identités crachent les préjugés

traversent une pluie d’hostilité

De ce bain gestuel et sonore

en sort une transe rageuse

pour une humanité retrouvée”

Eliette Macharam

Crédits

Chorégraphie, scénographie : Alfred Alerte

Interprétation : Leto Punk Poésie, Lucie Anceau

Textes, compositions, dessins : Leto Punk Poésie

Création lumières : Hervé Bontemps

Production : Cie Alfred Alerte, Association ADJAC

Résidences de création : La Péniche à Chalon/Saône, La Bergerie de Soffin

Photographies : Carlos Ania

Captation : Jean-Christophe et Héléna Boucher

Postproduction : Simon et Jean-Christophe Boucher

Spectacle créé le dimanche 29 juillet 2018 à 17h30 à la Bergerie de Soffin dans le cadre du 14e festival Chemins des Arts.

La recherche de soi, de son rythme intérieur, de son identité corporelle passe par la découverte de ce qui nous relie aux autres.

Un nouveau mouvement naît de deux sources : le dedans et le dehors.

Rencontrer l’autre par le regard, le contact, le geste, le son.

La danse qui fédère les énergies.

Les passeurs de savoirs, de valeurs, d’imaginaire, les guérisseurs de l’âme.​

“Dans la forêt des langages, les artistes sculptent le corps, la voix, le monde sonore et visuel.

Les frontières sont poreuses et les univers se mêlent.

De cet enchevêtrement, ce réseau complexe, révélateur d’un monde multiple et foisonnant, se détachent alors des intersections, des combinaisons pour inventer un espace singulier.

Un espace de jeu infini où l’on peut découvrir ce que devient le sensible entre les mains des uns et des autres.”

Eliette Macharam